Virginie vous a parlé, il y a quelque temps, de la peur de l’échec. On est beaucoup à avoir cette peur ancrée en nous et puis on se dit qu’on ne peut pas rester comme ça… Et si on osait et que l’on avait même le droit à l’erreur. Alors que d’autre y arrivent, ils sont forts alors pourquoi pas nous?

De toute façon personne n’est parfait c’est bien connu et tellement vrai.

Petite je pensais que l’on pouvait voire même que l’on devait être parfait, c’est un peu ce que nos parents nous demandent: bien travailler à l’école, être poli, sage… etc. Bien sur c’est super difficile de changer, mais avoir le déclic et essayer c’est déjà un grand pas. Moi par exemple je suis une stressée de la vie, à se rendre malade pour rien, ça fait longtemps que je travaille là-dessus pour estomper ça, mais quand ton cerveau dirige, c’est lui le patron. Attention, je ne compte pas le laisser gagner. Évidemment ça ne changera pas en un claquement de doigts ni en quelques jours mais j’y crois très fort.

Maintenant, c’est moi le patron (ahah)

Et partir à l’étranger est une chance pour changer ça. C’est ma première expérience seule, voyager, devoir se débrouiller (même si c’est encadré, il n’y a personne, là, à côté de moi), parler, se faire comprendre. Oui parce que mon niveau d’anglais est assez pourri. Et je pense que dans mon entourage, nombreux sont ceux qui doutaient de moi (même inconsciemment). Pour une bonne partie de mes amis, les premières questions qu’ils m’ont posé lorsque je suis arrivée c’est « Alors ça va ? Ce n’est pas trop dur ? » » t’as pas trop le blues? », euh bah non ça va je viens d’arriver, je suis contente moi.

Et pour cause, je suis bien installée, je demande de l’aide quand j’en ai besoin. Et je n’ai même pas peur. Justement, je pense m’autoriser plus le « droit à l’erreur » qu’en France, du fait que je parle mal la langue. Et tous ceux à qui j’ai parlé sont gentils et compréhensifs. J’ai quand même hâte de faire des progrès, mais en tout cas, je sais que je peux me débrouiller. Et je peux y arriver plutôt sereinement. Nous ne sommes pas des robots on a tous droit à l’erreur et au pire on bifurquer sur un autre chemin mais qu’importe la vie continue. On apprend sans cesse.

Osez être imparfaites !