Voilà, 2018 est là et il a avec lui de vieux copains, ces démons qui me hantent depuis trop longtemps. Le plus fidèle : la peur. Celle de ne jamais être à la hauteur…

Humeur : La peur de ne pas être à la hauteur

Pour cette nouvelle année, j’ai de beaux projets, ambitieux. Très ambitieux même. Mais j’ai envie de me dépasser, de pouvoir les réaliser pleinement. Je suis une battante, enfin, il paraît… Car j’ai peur. J’ai cette peur, cette petite boule au fond de moi, qui me suit partout depuis toujours. Cette peur qui me freine souvent. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de tout gâcher, peur d’échouer.

Et pourtant, j’ai envie, tellement envie, que ça fonctionne. J’ai beaucoup à donner, j’aime ça. Mais je sais aussi que j’ai tendance à enjoliver les choses, voir le monde plus simplement qu’il ne l’est pour le rendre plus accessible. Quand tout devient trop réel, j’ai peur.

Un jour, ma mère m’a dit qu’elle m’admirait. De me battre, de foncer, d’y aller malgré cette peur. Elle la connaissait bien, ce vieux démon l’a beaucoup hanté aussi. Jamais des mots ne m’ont plus touché. Cette femme, celle qui pour moi est l’exemple même de la force, celle qui connaissait chacune de mes blessures et de mes faiblesses arrivait à m’admirer. Pourtant j’en ai raté des choses, je me suis saboté, souvent. À cause de cette vieille peur. Elle m’a paralysé, elle m’a fait reculer parfois aussi.

Je n’ai pas confiance en moi. C’est une vérité, un fait. Mais ce n’est pas une excuse. Aujourd’hui, cela ne m’empêche plus de faire les choses. La peur serait-elle un compagnon de route, qui se glisse sur notre chemin pour nous aider à nous dépasser ? Qui nous rappelle que nous n’avons jamais vraiment rien à perdre ? Parfois, je me demande si ce n’est pas l’idée de pouvoir réussir qui m’effraie

Je crois que je vais m’intéresser aux ouvrages sur le sujet. Si vous avez de bonnes références, je suis preneuse ! Cette année, j’apprends, je m’écoute, je prends soin de moi. Pas vrai Laurie, c’est notre année 😉