Lecture : 5 bandes dessinées à lire
Depuis quelques années, j’ai redécouvert le plaisir de lire de la bande dessinée et des romans graphiques. J’en dévore et en partage régulièrement, vous en avez, d’ailleurs, déjà vu passer dans nos Chroniques Culture ! Alors, je ne pouvais pas m’abstenir de faire un article dédié au sujet, en vous partageant cinq titres de BD qui m’ont le plus marqué ces dernières années.
BD : 5 titres à lire de toute urgence
Vous êtes en manque d’inspiration pour un cadeau ? Vous cherchez une nouvelle lecture pour vous évader quelques heures ? Alors bienvenue ! Je vous ai sélectionné cinq titres de bande dessinée qu’il faut absolument lire : biographie, histoire personnelle, ou projection… Ces romans graphiques sont à lire et à relire… Sans modération !
La bande dessinée « In Waves » de Aj Dungo
Attention, grosse pépite ! In Waves, c’est le genre de roman graphique qu’on dévore plus vite que son ombre. Alors, on essaie de se freiner, d’en garder un peu pour en profiter plus longtemps. Comment en parler sans trop en dire ?
In Waves, c’est une histoire d’amour, pour une femme, pour les vagues, pour le surf. Le bleu et le sépia qui teintent les pages gardent une douce note de souvenir, d’intime. On a envie de prendre une planche et de pleurer avec l’auteur. Car entre amour, deuil et passion, c’est un récit autobiographique, qui ne laisse pas indifférent.
La série « Culottées » de Pénélope Bagieu
Parus en 2016 et en 2017, les deux tomes de « Culottées : des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent » dressent les portraits de femmes, parfois connues mais souvent oubliées, qui ont pris leur destin en main. Femmes à barbe, actrices, exploratrices ou encore révolutionnaires, ces courtes biographies illustrées de femmes… Culottées, font du bien !
Il y a toujours des histoires qui nous toucheront plus, des femmes dont le parcours fera écho en nous. Mais ça fait plaisir de découvrir (ou redécouvrir) le parcours de ces femmes, qui ont à leur manière, changé le monde. J’ai juste trouvé frustrant que les histoires soient si courtes (un peu moins dans le second volume d’ailleurs), on a envie d’en apprendre bien plus sur elles… En tout cas, c’est une bande-dessinée à glisser entre toutes les mains (qu’elles soient féminine ou non).
Le roman graphique « Kiki de Montparnasse » de José-Louis Bocquet et Catel
C’est une collection chez Casterman que j’aime beaucoup (on y trouve aussi les titres « Olympe de Gouges » et « Joséphine Baker »). Elle retrace l’histoire de ces femmes, devenus iconiques.
À Paris en 1920, dans les rues de Montparnasse, vous pouviez croiser Kiki, muse de Man Ray, Kisling, et bien d’autres artistes. Émancipée et libre, elle deviendra une figure emblématique de l’entre-deux-guerres. Bocquet et Catel illustrent son histoire, comment elle s’extrait de la misère, comment elle vit, comment elle jouit de cette liberté nouvelle. Une biographie graphique qui permet de faire plus ample connaissance avec cette femme.
La série « Le Combat Ordinaire » de Manu Larcenet
Le combat Ordinaire, c’est la BD qui m’a replongé dans le genre. Un joli cadeau que j’ai reçu à Noël il y a quelques années. J’ai d’abord eu du mal les dessins (je sais, c’est dommage… Mais je suis très sensible au trait, c’est un des détails qui me fait craquer sur une bande dessinée), mais l’histoire m’a tout de suite happée. Si bien, que j’ai rapidement acheté les trois autres volumes.
Marco est photographe de guerre, depuis son retour il manque d’inspiration, mais pas d’angoisse. Il vit avec son chat, plutôt sauvage et agressif, a du mal à parler avec son père- dont la santé se détériore- et il fume et joue aux jeux vidéos quand il passe voir son frère. Marco c’est vous, c’est moi et ses angoisses, c’est notre combat ordinaire.
Aussi émouvant qu’intelligent, c’est vraiment une histoire à découvrir.
La bande dessinée « Anaïs Nin, sur la mer des mensonges » de Léonie Bischoff
Une de mes plus belles acquisitions ! C’est beau, c’est onirique, c’est parfois malaisant aussi.
Au début des années 1930, Anaïs Nin vit en banlieue parisienne avec son mari, banquier. Elle veut être écrivaine et ne quitte jamais son fidèle journal : celui qui suit ses fantasmes, qui lui permet d’explorer chacune des facettes qui la compose. Et à chaque nouvelle rencontre, elle se redécouvre : une nouvelle part d’elle-même s’impose à elle. Elle apprend alors à explorer et à accepter l’ambivalence de sa personnalité et la complexité de ses sentiments.
Le dessin, comme le sujet, de cette bande dessinée m’ont vraiment séduit. Je ne connaissais Anaïs Nin que de nom et le portrait qu’en présente l’illustratrice m’a encore plus donné envie de découvrir ses œuvres. Le trait de Léonie Bischoff est fin, il amène encore plus de poésie à l’histoire, à la dualité des personnalités d’Anaïs Nin. Sensuel, ambigüe, troublant et poétique à la fois, ce roman graphique est de ceux qui laissent une trace après sa lecture.
Et vous, êtes-vous amateur de bande dessinée et de roman graphique ? N’hésitez pas à nous conseiller des titres que vous aimez particulièrement, nous sommes toujours friandes de découvertes !
Vous en voulez plus ? On vous prépare d’autres articles thématiques sur le sujet…
1 Comment
leschosesquibrillent
23/03/2021 at 15 h 16 minCoucou ma belle! je ne lis jamais de BD mais celles dont tu parles donnent envie d’être découvertes! Je note, merci beaucoup <3